Commissaire indépendant pour Games for Change Europe, j’attache une importance particulière à l’utilisation des nouvelles technologies pour des enjeux sociaux, incluant l’éducation, la santé, ou encore les défis liés à l’environnement.

Qu’il s’agisse de l’usage des réseaux sociaux ou d’internet en général, en passant par la pratique des jeux vidéo au quotidien chez les plus jeunes, nous avons là, en tant que citoyen et institution publique, des points d’actions clefs pour agir, ainsi qu’un rôle à jouer pour éviter le décrochage scolaire, préparer aux métiers d’avenir et développer une posture critique et un dialogue démocratique chez les plus jeunes.

Je me sens par ailleurs concerné par les défis à relever sur les questions liées à l’alimentation, notamment sur les repas proposés aux élèves dans les cantines scolaires. Les problèmes liés à l’alimentation seront une préoccupation de santé et d’environnement majeure dans les années à venir.

Je suis moi-même passé d’un régime alimentaire conventionnel à un régime végétalien, redécouvrant une alimentation plus saine et le plaisir de cuisiner des légumes et céréales que j’avais longtemps bannis de mon répertoire, car j’en conservais de désagréables souvenirs (souvent issus de mauvais repas en milieu scolaire).

Proposer une option végétarienne à l’école, au collège, comme au lycée, c’est ouvrir la porte à une autre façon de s’alimenter, souvent plus respectueuse de l’environnement, fondamentalement équilibrée car variée et assurément plus éthique pour notre société.

C’est aussi l’occasion de révéler des cultures culinaires anciennes et actuelles de différentes origines, souvent délaissées : un couscous aux légumes, un lobio slave, une ratatouille niçoise au riz parfumé, un tajine végétarien au citron confit encore un dal de lentille indien, autant de prétexte pour (re)découvrir des plats délicieux qui mettent en valeur la diversité culturelle de notre ville.